~~ Social disorder || Shouji Toshikazu

[UC]

Miura Aoki

... J'avoue que j'ai du mal à restituer ce patronyme, peut-être est-ce parce que nous ne nous sommes jamais parler ? Tout au plus l'ai-je croisé ou aperçu . D'ailleurs il serait bien le dernier individu avec qui j'aimerais frayer ... Cependant j'avoue que les difficultés que j'éprouve à le cerner entièrement le rendent digne d'intérêt, qui plus est, c'est un individu d'un intellect redoutable et par cela source d'attention, sans doute.
Quoiqu'il en soit , il apparait clairement qu'il vaudrait mieux s'en faire un ami ,d'ailleurs il semble tout disposé à être le sauveur de quiconque et il le serait certainement si son amabilité n'avait pas ce petit excès qui fausse toute la donne.
Je ne le connais pas, et ne puis prétendre le connaitre sans me contraindre à l'étudier, néanmoins ses manières révulsantes m'en empêchent, il est trop parfait dans son rôle d'innocent mais également trop parfait dans son rôle de coupable , si bien que je ne sais lequel de ces deux Aoki est le plus dangereux... L'illusion attachante ? Ou la vermine manipulatrice ?
Il ampli mon esprit d'un doute qui m'est insupportable tout autant que ses regards insistants qui pèsent sur ma carcasse , ma folie serait-elle le siège de son intérêt ?



Yanagi Kazahaya

Cet individu est pour le moins étrange. Il se faufile comme une ombre, n'a pas l'air bien loquace ni très émotif, il a tout d'un bibelot cependant, sa présence m'ai familière. J'ai la forte impression d'avoir déjà croisé cette personne quelque part mais je ne saurais dire où, ni quand d'ailleurs. Toujours est-il que son "étude" est devenue une sorte d'addiction, comme si cette personne m'attirait fortement. Comme si quelque chose me liait à elle, et c'est sans doute de cela que découle la difficulté que j'éprouve à comprendre ses faits et gestes. cette incapacité devient alors une sorte de besogne inachevée qui ne cesse de me turlupiner, remuant ma frustration ; du moins c'est ce que le creux provoqué dans mon abdomen en sa présence, me laisse penser. Je veux le percer à jour, comme on crève un abcès !